"Originaire de la pointe bretonne, Arnaud Montoux est prêtre du Diocèse de Sens-Auxerre et Professeur de Théologie à l'Institut Catholique de Paris. Depuis plusieurs années, il a choisi Ouessant comme lieu d'éloignement et de repos, mais l'île est très vite devenue terre d'inspiration et d'authentification pour sa recherche.
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C'est au contact de cette pierre philosophale plantée en haut de l'Atlantique que ses mots se sont risqués sur le sentier de poésie. Il est l'auteur au Mont-Ailé d'un essai remarqué sur Marie Noël, La Fauvette, la Sybille et le Cavalier". Ouessant, un nom qui résonne dans l'âme comme la mémoire d'un récit, comme le souvenir d'une légende. Peu de terres concentrent en elles de si puissants contrastes et renvoient à ce point l'homme à ses ultimes retranchements. Celui qui aborde Ouessant depuis ses jours de pleine lumière, dans ses brumes meurtrières ou sous la clameur des tempêtes, n'a jamais d'autres mots que ceux du silence pour retracer l'itinéraire par lequel l'île conduit à lui-même. Ouessant n'est un lieu touristique que pour ceux qui ont oublié d'être plus que des touristes ; les autres, ceux qui, conscients ou non, viennent y chercher autre chose n'en reviennent jamais indemnes. Ce rocher est un combat, un creuset de relations qui tutoie les abysses et défie l'absence. Les images et les mots dispersés par les vents qui s'assemblent sur ces pages, sont comme une invitation à entendre ce qui murmure au plus bas de nos silences oubliés." : 4e de couverture